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Une femme de l’Ontario plaide coupable de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort de Sylvain Bégin

Une femme de l’Ontario plaide coupable de conduite avec les facultés affaiblies causant la mort de Sylvain Bégin

19 septembre 2024 à 12:35 pm

Mise à jour le 19 septembre 2024 à 1:59 pm

Ce mardi 17 septembre dernier, Emily-Ann Rumleskie a plaidé coupable à une accusation de conduite avec les facultés affaiblies par le cannabis ayant entraîné la mort de Sylvain Bégin en septembre 2020.

L’accusée devait initialement comparaitre devant un juge et un jury lors de son procès prévu en novembre 2024.

La collision qui a coûté la vie de Bégin a eu lieu dans la soirée du 19 septembre 2020, à l’intersection de la rue Poirier et la route 148 à Mansfield-et-Pontefract. Selon la déclaration de l’accusée, Rumleskie se serait engagée sur la route 148 sans d’abord céder le passage à Sylvain Bégin. Sa moto est ensuite entrée en collision avec le véhicule de Rumleskie. La résidente de Barry’s Bay, en Ontario, avait 22 ans au moment de son arrestation le 16 décembre 2020.  Bégin était bien connu dans la région en tant que volontaire communautaire, pompier et directeur général des municipalités de Rapides-des-Joachims et de l’Île-du-Grand-Calumet.

L’entente entre l’avocat de la défense Alexandre Biron et le procureur de la Couronne Simon Pelletier demandait une peine de 38 mois de détention moins le temps déjà purgé par la plaignante. Emily-Ann Rumleskie recevra donc une addition de 308 jours de détention supplémentaire (la détention provisoire est multipliée par 1,5 puisqu’il n’y a aucune possibilité de libération conditionnelle). Rumleskie recevra également une interdiction de conduire pour les 5 prochaines années.

La déclaration de plaidoyer complète peut être trouvée ici.

Le procureur de la Couronne Simon Pelletier a expliqué que la durée de la sentence était dans les moyennes pour ce type méfait.

Il a dit qu’au départ, Rumleskie faisait également face à une accusation de conduite dangereuse causant la mort, ce qui a été retiré de la liste des accusations pendant les négociations du plaidoyer.

Le lendemain (le 18 septembre) à Gatineau, Rumleskie a également plaidé coupable à plusieurs infractions de ses conditions de mise en liberté sous condition ainsi qu’à l’utilisation d’une fausse identité, ce qui a entraîné un ajout d’une peine supplémentaire de deux mois.

Le procureur de la Couronne a souligné que la lenteur des procédures était inhabituelle, et découlait en grande partie d’une demande de changement d’avocat fait par madame Rumleskie durant les procédures judiciaires, ainsi qu’à ses arrestations pour avoir enfreint ses conditions de libération conditionnelle.

L’avocat de la défense, Alexandre Biron, n’a pas pour l’instant répondu aux demandes de commentaire de CHIP 101,9.


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