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Le Parti Québécois de l’Outaouais réclame des mesures vigoureuses pour le français

Le Parti Québécois de l’Outaouais réclame des mesures vigoureuses pour le français

5 novembre 2021 à 12:00 am

Mise à jour le 13 septembre 2022 à 3:49 pm

Le Parti Québécois de l’Outaouais a publié un communiqué exigeant un renforcement au projet de loi 96, soit la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français. « À la suite des consultations particulières et les auditions publiques sur le projet de loi no 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français, il ne fait aucun doute dans notre tête, que l’objectif ne sera pas atteint : s’il demeure tel quel, le projet de loi n’empêchera pas le déclin du français », affirme le président territorial du Parti Québécois de l’Outaouais, Robert Drapeau.

Selon le Parti Québécois de l’Outaouais, la vaste majorité des experts venus se prononcer ont insisté sur le fait que les mesures contenues dans le projet de loi sont insuffisantes pour inverser la tendance observée depuis plusieurs années. « Les projections sont claires : en 2011, la proportion de Québécois utilisant le français comme langue d’usage était de 82 %, et elle passera à 75 % d’ici 15 ans. Il est évident pour nous que tout plan qui n’agirait pas de manière significative sur les trois axes qui sont déterminants – l’immigration, l’enseignement supérieur et le travail – ne sera jamais en mesure d’inverser la courbe du déclin du français. Or, là-dessus, le projet de loi no 96 manque cruellement d’audace, de courage. Le Québec mérite clairement mieux que des demi-mesures. L’Outaouais doit demeurer une région francophone, où le français est la langue commune et la langue d’usage », a déclaré le président.

Contrairement aux autres partis, le Parti Québécois, souligne Monsieur Drapeau, est le seul à avoir proposé des mesures fortes et structurantes qui auraient pour effet de véritablement inverser la tendance. Il souhaite, entre autres :

– Exiger une connaissance du français pour tous les immigrants économiques.
– Appliquer la loi 101 aux cégeps.
– Exiger la maîtrise du français pour la sanction des études, avec l’obligation de réussite d’une épreuve uniforme de français à la fin du parcours collégial.
– Interdire l’exigence de l’anglais à l’embauche.
– Appliquer la loi 101 aux entreprises à charte fédérale.
– Créer un bureau de contenu culturel québécois.
– Retirer le statut de ville bilingue aux municipalités dont moins du tiers de la population est anglophone.
– Réinvestir les 750 M$ que la CAQ a accordés au Collège Dawson et à l’Université McGill dans les établissements d’enseignement francophones.

« Au Parti Québécois, personne n’est à convaincre de la nécessité d’agir énergiquement et résolument pour protéger, promouvoir et faire rayonner le français, notre richesse collective. Nous sommes conscients qu’il faut des mesures aussi fortes que le défi est grand. Les Québécois peuvent compter sur nous ; nous ne nous défilerons pas », a insisté le président territorial de l’Outaouais. Pour consultation, le Plan d’urgence pour la langue française du Parti Québécois est disponible ici.


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