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La porte-parole bloquiste en environnement dénonce la décision de la Commission canadienne de sûreté nucléaire et blâme le gouvernement Trudeau

La porte-parole bloquiste en environnement dénonce la décision de la Commission canadienne de sûreté nucléaire et blâme le gouvernement Trudeau

12 février 2024 à 9:58 am

Mise à jour le 12 février 2024 à 3:26 pm

La porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement et député de Repentigny, Monique Pauzé, dénonce depuis quelques semaines, la décision de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), concernant le changement de permis du site de Chalk River des Laboratoire nucléaires canadien, autorisant la construction d’une installation pour entreposée les déchets nucléaires près de la surface. Celle-ci a attaqué le gouvernement libéral, qu’elle accuse d’avoir tout ce qu’il faut pour empêcher le projet, malgré le processus d’audiences, qui se veut indépendant. Questionnée sur les propositions de la députée fédérale de Pontiac Sophie Chatel afin de revoir la portée législative et le processus de cette Commission, Monique Pauzé s’est dite plutôt ouverte.

« D’ailleurs, on voit que sur les gens qui siègent à la Commission canadienne de sûreté nucléaire, bien il y en a aussi qui sont sur LCN, Laboratoires nucléaires canadiens. Un moment donné, c’est tout le monde qui s’autocongratule, tu sais qui se donne une tape dans le dos, mais quand il est question de la santé des gens et de la santé de l’environnement, il faut que les élus n’aient pas de pouvoir pour intervenir là-dessus, bien, on sert a quoi finalement ? Bien, je serais tout à fait d’accord à revoir justement le mandat de la Commission, mais je serais d’accord aussi, je trouve que madame Chatel, elle a une bonne idée de mettre sa sur la table, en espérant qu’il n’est pas trop tard pour Chalk-River toutefois, mais revoir le mandat de la Commision, la mettre beaucoup plus dépendante des élus, des experts, et tout ca. Écoutez, je vous donne un exemple qui nous a un petit peu questionner, on sait que la dame qui était à la tête de la Commission canadienne de sûreté nucléaire. »

-Monique Pauzé, la porte-parole du Bloc Québecois en matière d’Environnement et député de Repentigny

Monique Pauzé dit que le Bloc Québécois s’est impliqué tout au long du processus afin de faire entendre leur opposition à ce projet, que ce soit en déposant un mémoire à la Commission canadienne de sûreté nucléaire, ou en initiant une étude au Comité permanent de l’environnement sur la gouvernance des déchets nucléaires. Cependant, celle-ci n’a pas eu la chance de se rendre sur place. Elle n’a pas non plus proposé d’alternative à court terme pour les déchets qui sont entreposés actuellement sur ce site, mais qui ne sont pas situés dans un bâtiment approuvé pour ce type de déchet.

« Monique Pauzé : Non, j’ai été invitée par des gens il me semble de laboratoire nucléaire canadien, sauf qui est arrivée la pandémie et donc là, tout c’est arrêté et depuis, je n’est pas eu d’autre invitation, mais je suis prête a y aller.

François Carrier : Parce que la question qu’on se pose, c’est que certains de ces déchets sont déjà là entreposé, sans nécessairement d’avoir les mêmes règles pour ce genre de bâtiment. Donc quelle est la solution qu’on peut trouver à ce genre de situation qu’on a là-bas à Chalk-River ?

Monique Pauzé : Bien, ce qu’il faudrait d’abord, c’est de ne pas importer ou apporter d’autres déchets sur ce site-là. Ça, c’est une première des choses parce que nous ce qu’on voit, ce qu’on entend en tout cas, c’est qu’il y a plusieurs déchets radioactifs de tout le Canada qui vont être transporté à Chalk-River. Donc, les risques augmentent. »

-Monique Pauzé, la porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement et député de Repentigny et François Carrier, directeur général de la Radio CHIP 101,9

D’ailleurs, la limite de l’importation d’autres déchets provenant d’autres sites, fait parti des recommandations déposés par la député de Pontiac, Sophie Chatel et fait parti d’un élément du jugement qui a été rendu.

Mme Pauzé attaque particulièrement le ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault. En août 2017, l’ancien directeur principal d’Équiterre et actuel ministre fédéral de l’Environnement, Steven Guilbeault, déclarait ce qui suit : « Un dépotoir de onze hectares et d’un million de mètres cubes de déchets radioactifs à proximité de la rivière des Outaouais, qui fournit l’eau potable à plus de cinq millions de Canadiens, c’est inconcevable ! ». Six ans plus tard, son gouvernement se résout à approuver ce même projet, avec son aval.

L’entrevue avec la porte-parole du Bloc Québécois en matière d’Environnement et député de Repentigny, Monique Pauzé, est disponible ici.


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