Les organismes communautaires du Pontiac manifestent pour obtenir plus de financement provincial
Les organismes communautaires du Pontiac manifestent pour obtenir plus de financement provincial
Mardi matin (22 février), une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant le bureau de la MRC Pontiac à Campbell’s Bay dans le cadre d’une semaine de protestations contre le financement par le gouvernement provincial d’organismes communautaires à but non lucratif. Les grévistes brandissaient des pancartes dénonçant le gouvernement de la CAQ, et avaient même une grande caricature de la tête du premier ministre Legault.
Le directeur de la Table régionale des organismes communautaires autonomes de l’Outaouais (TROCAO), Daniel Cayley-Daoust, a expliqué que la manifestation s’inscrivait dans le cadre d’une semaine d’action à travers la province, et regroupait 74 organismes de l’Outaouais. Il a dit qu’ils avaient marché à Gatineau la veille et qu’ils avaient prévu plusieurs autres actions dans la région pour faire passer leur message. Martin Riopel, directeur général du Jardin éducatif du Pontiac, a expliqué pour sa part qu’il est important que les organismes communautaires puissent sensibiliser les citoyens à leur réalité et aux services offerts.
Martin Riopelle : «Ça va quand même assez bien. Moi, je suis surpris du nombre de personnes qui se sont présentées du Pontiac. Il y a du monde de la ville qui sont venus. Daniel pourra vous dire combien de gens ils sont pas mal, je n’ai pas compté. Ça klaxonne, les camionneurs nous klaxonnent. Et, je pense que, pour de vrai, les gens ne sont pas conscients, bien pas conscients, mais pas informés en général de la réalité des organismes communautaires et ça c’est un peu plate. Mais en même temps, en faisant des événements de même, le monde vont peut-être réaliser qu’on est indispensable et que c’est important de nous financer adéquatement à la mission avec une indexation.»
Daniel Cayley Daoust : «Absolument, avant qu’ils aient recours directement aux services des organismes communautaires, souvent, l’interaction n’est pas directe. Quand tu parles du communautaire, les gens sont très sympathisants. Ils sympathisent avec la mission, avec ce qu’ils font les organismes, mais de là à dire : OK, ça, c’est la priorité. Parce qu’on entend souvent parler des infirmières récemment, les médecins, les corps professionnels, mais il y a des professionnels qui travaillent dans le communautaire aussi.»
L’entrevue complète avec Daniel Cayley-Daoust et Martin Riopelle est disponible ici.
